Voici le premier article sur la thématique du syndrome de l’imposteur.
En tant qu’indépendant , il est très difficile d’avoir un regard objectif sur soi et la valeur de nos offres. Et malheureusement, nous avons souvent tendance à nous dévaloriser.
En tant que consultant, accompagnant, formateur, coach… nous pouvons avoir peur de ne pas être à la hauteur, de décevoir nos clients, de ne pas délivrer assez… Bref de ne pas être assez PARFAIT et d’être des imposteurs.
Etes-vous un imposteur ?
Définition du CNRTL
Il y a, dans cette définition, une volonté de tromper l’autre, d’en abuser. Ce qui fait de vous un imposteur est la malintentionnée qui se cache derrière.
Quelle est votre intention ?
Avez-vous l’intention de tromper l’autre ? De mentir sur votre identité, vos résultats, vos valeurs … ?
Si la réponse est non, alors vous n’êtes pas un imposteur.
Là, certains me sortiront la maxime : « L’enfer est pavé de bonnes intentions. ». En effet, l’intention ne suffit pas toujours. Mais il est très difficile de se rendre compte des conséquences, parfois désastreuses, de nos actes quand nous sommes au coeur de l’action.
Nous faisons au mieux avec ce que nous avons à un instant donné.
Et généralement, les personnes qui ont le syndrome de l’imposteur. Et c’est justement un de leur soucis : Serai-je à la hauteur ? Quels seront les conséquences de mes actes ? etc.
Et pourtant, nous nous sentons imposteur
Peu importe que nous soyons débutant ou non, avant de franchir un nouveau palier, un nouveau cap, nous avions peur de ne pas être à la hauteur, peur d’être un imposteur. Et oui, rassurez-vous, nous avons tous le syndrome de l’imposteur !
Tout part de soi...
Nous pouvons nous sentir imposteur à différents niveaux :
... pour arriver à l'autre
Est-ce que ce que l’autre perçoit de moi correspond à l’image que je veux renvoyer ?
Si nous ne pouvons pas maitriser à 100% ce que l’autre perçoit de nous, nous pouvons faire le maximum pour qu’il y ait le moins de malentendus possible.
Une question de perception
Il y a un problème lorsqu’il y a un écart entre ce que nous disons de nous et ce que l’autre perçoit. C’est problématique lorsque la valeur perçue est inférieure à la valeur associée. L’inverse ne pose généralement pas de problème.
Sommes-nous réellement honnête avec nous-même ?
Pour être honnête avec l’autre, encore faut-il l’être avec soi-même. Et bien souvent, il y a un écart entre ce que nous pensons être et qui nous sommes réellement.
De cette image conforme ou déformée, va dépendre ce qu’on imagine que l’autre perçoit de nous et la valeur qu’on pense que l’autre met en nous.
Avez-vous ces symptômes ?
Etes-vous atteint d’une « sous-estimite » aiguë ?
Vous avez l’impression de ne pas être à la hauteur, de pas mériter ce que vous recevez. Vous avez du mal à recevoir les compliments, les cadeaux, surtout quand c’est lié à vos compétences et savoir.
Au fond de vous, une petite vois vous dit « Tu ne le mérites pas ».
Les stratagèmes
Vous avez peur qu’on démasque votre manque de connaissances ou votre incompétence alors vous mettez en place des stratagèmes parfois complexes.
ÉVITEMENT
ACHARNEMENT AU TRAVAIL
Procrastination
Dans tous les cas, vous retardez le moment de publier votre contenu, d’augmenter vos tarifs, de demander le nouveau post ou encore de vous lancer dans votre nouveau projet.
Vous préférez collectionner les informations pour vous rassurer mais c’est un leurre ! Parce que tant que vous serez dans cette dynamique, vous n’en aurez jamais assez !
Un idéal fantasmé
Avant de vous lancer dans une nouvelle étape, vous vous êtes projeté dans votre futur et avez construit des attentes, un idéal à atteindre. Plus vous êtes perfectionniste, plus la barre est haute.
Cet idéal est plus ou moins fantasmé et peut être nourrit par de projections externes : votre entourage, la société, vos modèles…
Vous pouvez même être amené à penser que vous devriez déjà avoir atteint cet idéal.
Le grand écart
Plus de que niveau de votre idéal fantasmé, c’est l’ECART entre ce que vous pensez être et votre idéal fantasmé qu’il faut regarder.
Plus cet écart est grand, plus vous risquez de vous rendre malheureux.
Le problème n’est pas de pouvoir atteindre ou non votre idéal fantasmé. Vous y arriverez surement. Le problèmes est l’écart.
Lorsque vous aurez atteint votre premier idéal, vous aurez déjà en tête un autre idéal et resterez insatisfait car l’écart demeurera.
Vous devez alors trouver le moyen de réduire cet écart.
Comment réduire cet écart ?
L’erreur qui est souvent faite est décevoir ses exigences à la baisse. STOP ! IL n’y a pas d’idéal trop grand ou trop ambitieux.
Vous pouvez par contre vous fixer un objectif intermédiaire réaliste et mesurable et regarder objectivement là où vous en êtes réellement.
CELEBREZ VOS REUSSITES !
Notes votre point de départ et des critères de réussites concrets de votre point d’arrivée. Une fois l’objectif atteint, prenez le temps de regarder le chemin parcouru et autorisez vous à être fier de vous.
Célébrez dignement cette étape avant de passer à la suivante ! Vous le méritez !
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